16 octobre 2007

When the music is over


1967-2007

















...J'kiffe-trop-grave-sa-mère-à-Trifouillis-Les-Oies

(désolé, honte à moi pour cette phrase !)

14 octobre 2007

Un peu de bon sens ne fait pas de mal


J'ai été voir au cinéma récemment Un jour sur Terre, et je me sens obligée d'en parler ici.
C'est un film ma-gni-fique. Je vous invite à aller le voir, si ce n'est déjà fait. Si des personnes viennent régulièrement visiter mon blog, cela veut dire que plus ou moins elles s'intéressent à ce que je dis, ce que j'aime, y sont sensibles, alors quoi de plus sensé que de suivre ce type de conseil? ALLEZ VOIR CE FILM!

Un jour sur Terre est une ode à la diversité. Il nous fait découvrir ou redécouvrir des animaux, des plantes par des images complètement époustouflantes. C'est beau, attendrissant, passionnant!
C'est beau mais ça m'a mis une claque, ça fout les boules car ce film bien entendu expose l'urgence qu'il y a à préserver une planète fragile. Très fragile.
Alors oui c'est super beau, et cette beauté est utilisée à des fins de prise de conscience.
A la fin du film, tu te rends compte que la planète Terre ne se résume pas uniquement à la race humaine. Ce film nous remet à notre place, c'est-à-dire à celle d'un animal, plus développé certes, mais néanmoins devant vivre parmi d'autres espèces, animales ou végétales.
A la fin du film tu te dis que tout le monde devrait le voir. Oui mais,par exemple, les gros patrons capitalistes ou autres, qui pensent sur le court terme, vivent que pour leur pomme, qu'est-ce qu'ils en ont à faire des ours blancs qui meurent de faim à cause du réchauffement climatique ? Que si ça continue comme ça, il n'y en aura plus en 2030? Mais 2030, c'est abstrait. A part que d'ici là, on aura le temps de grossir notre fortune, d'amasser encore plus de biens, alors ces ours, à quoi nous serviraient-ils...
Le problème relève de la sensibilisation. Bien sûr qu'on aimerait que chacun pense comme soi, mais c'est impossible, et on ne peut forcer sinon cela s'appellerait du totalitarisme. Mais si seulement chacun de nous pourrait faire une petite place dans sa tête au souci écologique. Certes, la mentalité est en train de changer. Notre mentalité est en train de changer, nous, habitants de pays développés. Mais allons répéter un discours écolo à des pays qui émergent de la pauvreté, et qui pour s'en sortir suivent nos traces, celles de la croissance par le pétrole en somme...

Parler de ce film est une bonne occasion pour vous évoquer un livre qui avait attiré mon attention lorsqu'il était paru en 2006. L'ayant vu dans mon ex-librairie, je me suis souvenue qu'il me le fallait. Le titre déjà n'en est pas moins accrocheur: dans L'Humanité disparaîtra, bon débarras!, Yves Paccalet exprime son avis sur la situation écologique de la planète avec un pessimisme déconcertant! J'aime le ton provoquant utilisé, même si cela tend à l'exagération. Bien sûr qu'il exagère! Enfin, peut-être pas trop... Paccalet, armé d'un solide humour noir, développe sa réflexion de manière cohérente, même si ça débouche sur de l'absurde! Voyez plutôt quand il parle de l'accroissement mondial de la population, et donc des conséquences sur l'exploitation de nos ressources:
"Nous produisons des enfants. Beaucoup trop d'enfants!
Nous remplissons la planète de notre engeance. Nous tartinons le globe de bambins, marmots, gosses, gamins ou mouflets, désormais si nombreux qu'une armée d'ogres n'en viendrait à bout. Dans sa
Modeste proposition..., Jonathan Swift suggérait qu'on mangeât les nouveau-nés pour résoudre le problème de la faim en Irlande, et il n'y a plus d'Amérique où émigrer. Nous devons dévorer nos bébés. En pâté ou à la broche. A l'étouffée ou en grillades. En pot-au-feu ou en ragoût.
[...] J'ai ajouté mes rejetons à la vague humaine. Mes enfants sont, à présent, en âge d'additionner les leurs au tsunami démographique.
Je suis né juste après la Seconde Guerre mondiale. La Terre comptait alors moins de quatre milliards d'habitants. Mettons que je cesse d'encombrer la planète en 2025, à l'âge de quatre-vingts ans: on en dénombrera plus de huit milliards. Durant ma négligeable aventure, la population du globe aura plus que doublé. J'aurais mieux fait d'avaler un bol de bromure lorsque je me suis laissé chatouiller par l'envie de fonder une famille."

De la même manière, il parle de la menace nucléaire, de la tendance violente intrinsèque à l'homme, puisque pour se développer, il tue, détruit (son environnement, ses congénères...)... Aussi il imagine treize scénarios catastrophes qui pourraient conduire à l'extinction de la race humaine: scénario numéro 1: la météorite tueuse; numéro neuf: l'effondrement de la biodiversité; numéro treize: les climats en folie...
Bref (!), je me suis régalée à la lecture de ce livre, et même si on a l'impression que Paccalet en fait trop, ben c'est pour éveiller notre conscience. Quoique c'est à supposer que les personnes qui ont connaissance de ce livre ont déjà une certaine conscience vis-à-vis de la question préoccupante sur l'avenir de la planète. Cet essai m'a conforté dans l'idée d'une urgence écologique.
Donc, là aussi, je vous recommande cette lecture.

Et pour ceux dont ça intéresse, voici le site du film Un jour sur Terre: http://unjoursurterre-lefilm.com

Vraiment, ce film est magnifique.

08 octobre 2007

Retour aux sources


Groin-Groin à Falaise, ce dimanche 9 octobre

04 octobre 2007

Que choisir ?

Que choisir, entre la librairie du théâtre du Rond-Point, et la librairie Maritime Outremer Le Yacht ?

A savoir que ce sont, bien entendu, deux librairies spécialisées, et donc moins "faciles"...

Aujourd'hui j'ai eu au téléphone la directrice de la librairie du théâtre, elle voudrait me prendre. Ce n'est pas tant sa spécialisation qui me gêne le plus, mais les horaires: 12h-20h... Et moi, j'habite pas à côté (surtout qu'à côté, ce sont les Champs Elysées).
Quant à la librairie maritime, je dois téléphoner au boss demain pour connaître sa décision, et sans prétention, étant donné la bonne tournure qu'a pris notre entretien hier, je pense que sa réponse sera positive. Mais la spécialisation de la maison... La mer, la navigation, les récits de voyage... Certes, les connaissances s'acquerront avec le travail... Surtout que M. Deshors, le boss, m'a prévenu: bien sûr on a affaire à des cons parfois; des gens qui ont les moyens de naviguer, qui veulent étaler leur savoir bla bla bla, de riches emmerdeurs quoi. Le côté positif à propos de cette boutique serait des horaires plus classiques: 10h-19h...

Moi qui pensait avoir du mal pour retrouver un employeur... Bah j'me suis pas trompée ! Je m'engage pour deux ans tout de même. Et dans deux ans, soit j'en connaitrai un gros rayon (ah - ah, humour de libraire) sur tout ce qui est maritime - et le boss décidera de me garder, et je choisirai d'aller travailler dans son autre librairie maritime à Marseille, donc mon chéri me suivra et me vénérera comme une déesse, soit je serai une spécialiste en littérature dramatique, du spectacle... Et désolé j'ai plus d'idée.

Privilégier les horaires, ou la spécialisation ?



Note du 5 octobre:
Voici le fin mot de l'histoire: je vais signer à la librairie du théâtre.
Mes horaires seront: 11h30-20h, concession de la part de la directrice, puisque ses autres employés quittent à 21h. Et le samedi; 15h-20h ^^

02 octobre 2007

Retour à la case départ.

Ce matin je n'avais pas envie d'aller bosser. Parce que c'était la fin du week end, entre autres. Mais j'y suis allée, naturellement. Je me disais que cette journée allait être merdique. Pressentiment ou simple mauvaise volonté ? Sentiment qui allait se concrétiser.

Je n'ai plus de patron. Ce matin, le libraire qui m'employait m'a annoncé, non sans difficulté, que finalement, il ne pouvait me garder. Qu'il ne pouvait se faire maître d'apprentissage, à cause de la structure de la librairie, etc. Un employé à mi-temps lui conviendrait mieux. Soit. Je n'y peux rien.
J'avais oublié que même si ça se passait à peu près bien, il y avait la période d'essai, de deux mois. Je baignais dans l'insouciance, j'étais en sécurité pour deux ans, tout allait bien, de mon point de vue
. Et paf. Je suis tombée de haut, bien sûr. Il aurait pu être salaud: attendre la fin des deux mois d'essai pour me remercier. C'est vrai. Ca donne bonne conscience de penser ainsi.

Voilà. Puisqu'en août, j'avais parlé de mon nouveau statut de salariée, il me semble qu'il fallait que je vous fasse une mise à jour, très chers lecteurs plus ou moins anonymes. Mais je me serais bien passée de ce genre de mise à jour. Depuis quelques temps, je pensais parler des livres que j'ai lu récemment. A reporter.

Bon allez, je vais appeler une des librairies que l'INFL, mon CFA librairie, m'a conseillées de joindre.
Retour à la case départ.